Au genou dans la nature
Bon, je l'avoue, c'est difficile pour moi quand mes enfants retournent à l'école à l'automne. Je fais partie de ces adultes qui ont du mal à dire au revoir aux vacances d'été de leurs enfants. D'une certaine manière, ce sont aussi mes vacances d'été parce que je passe du temps avec eux dans le flux de leurs journées. Pas de réveil, pas d'horaires, juste les aventures de la journée qui se déroulent devant nous. Dans quoi allons-nous nous lancer ? Qu'allons-nous explorer ? Ou plus important encore : quelles sont les activités que nous allons faire ? ils je vais entrer dans ce que je peux expérimenter ?
Je crois en jeu dirigé par l'enfant et je reste en retrait autant que possible parce que j'aime regarder le jeu libre se dérouler. Nous, les adultes, avons une imagination limitée en ce qui concerne le jeu et les perspectives des enfants. Les enfants inventent des choses auxquelles nous n'aurions jamais pu penser. Tous les enfants méritent et ont besoin de jeux et d'aventures autodirigés pour leur croissance et leur développement optimaux. notre travail en tant qu'adultes pour soutenir ce jeu avec le temps, l’espace et les matériaux nécessaires.
Ce jour-là, les ruisseaux et les écrevisses nous ont appelés : pataugeant dans l'eau, retournant les rochers,
les sons et les odeurs du ruisseau qui nous entoure. C'est une immersion sensorielle totale et une expérience de création de souvenirs complète. Je veux que mes fils se connectent à la nature. Je veux qu'ils explorer et s'émerveiller . Je veux qu'ils voient la beauté de la vie et de la mort et qu'ils posent des questions profondes qui n'ont pas de réponses. J'aime voir mes enfants fascinés par les infinies merveilles de la nature : les motifs de l'eau qui coule, les formes des pierres polies , les insectes qui effleurent la surface, les bancs de vairons qui se dispersent sous nos pieds et les écrevisses, écrevisses, écrevisses. Comment vivent les écrevisses ? Que mangent-elles ? À quelle vitesse et à quelle intelligence faut-il être pour les attraper ? Vont-elles pincer ? Est-ce que ça va faire mal ? Combien puis-je en attraper ? Regardez ensuite à quoi ils ressemblent de près : de minuscules monstres ! De petits cousins du homard. Des formes de vie préhistoriques qui partagent notre monde. Il y a beaucoup à apprendre et à réfléchir.
Est-ce qu'ils apprennent ça à l'école, dans les livres ou sur les tableaux blancs interactifs ? Oui, bien sûr. Est-ce différent de la vraie vie ? Je dirais que oui. Je soutiens l'éducation dans les écoles publiques, même si le système est limité . Mais j'ai du mal pendant Fermetures liées au Covid Alors que l’école se résume à des ordinateurs portables posés sur la table de la salle à manger, les écoles font de leur mieux et les enseignants sont formidables, mais la meilleure éducation pour mes fils, à mon humble avis, est celle qui se déroule jusqu’aux genoux dans les ruisseaux et les gorges qui entourent notre maison. Nous débranchons donc l’électricité et sortons. Et là, au milieu des rochers qui vacillent et des éclaboussures glissantes, je suis témoin de la meilleure éducation que les enfants puissent avoir : immergés dans la nature, avec du temps pour explorer et un adulte qui les soutient – un plaisir et un apprentissage sans fin !
